
Pour les salariés Lhoist, la solidarité n’est pas un vain mot, comme l’illustre la création du « Fonds de solidarité Lhoist ». Employés et actionnaires y contribuent afin d’assurer une aide et un soutien complémentaires à celles et ceux qui sont les plus touchés.
Le groupe Lhoist est parfaitement conscient de son impact et s’efforce de s’améliorer chaque année. Outre son engagement en faveur de la pureté et l’efficacité de ses produits, le groupe poursuit son développement afin d’atteindre la neutralité carbone. Le groupe Lhoist poursuit son engagement en faveur du "Net Zero" et met tout en œuvre pour établir des partenariats consciencieux qui participeront à l’amélioration de l’environnement, de la vie des personnes et de la société.
En 2020, la pandémie de Covid-19 impacte profondément tous les aspects de la vie personnelle et professionnelle de la population mondiale. Tout autour du globe, des phénomènes météorologiques extrêmes aggravent la situation et affectent de nombreuses communautés où le groupe est présent. Une nouvelle fois, les salariés du groupe font face aux difficultés et affrontent les choses ensemble, apportant la preuve de leur résilience. Les équipes de la société repensent leur approche du travail d’équipe tout en assurant une présence sur les sites et en donnant la priorité à la santé et à la sécurité sur le lieu de travail.
L’acquisition de Steetley Dolomite au Royaume-Uni en 2014 renforce l’assise du groupe en Europe. Elle lui permet d’approvisionner pour la première fois ses clients britanniques de l’industrie de l’acier en chaux dolomitique. Elle offre également une source d’approvisionnement supplémentaire pour ses clients hors du Royaume-Uni. Grâce à l’achat de Steetley, Lhoist ajoute de nouveaux produits à son catalogue. Cette acquisition lui ouvre également la voie vers de potentiels nouveaux débouchés pour la chaux dans les industries de l’acier et des réfractaires. La même année, Lhoist achète les usines de chaux d’Istein et Walhalla du groupe Heidelberg Cement en Allemagne.
En 2011, Léon-Albert Lhoist décède. On se souvient de lui comme d’une personne attentionnée, qui accordait une réelle importance à l’humain dans sa gestion du groupe.
Lhoist construit en effet un nouveau centre de recherche et développement à Nivelles, au sud de Bruxelles. Des dizaines de chercheurs et techniciens issus d’horizons extrêmement divers sont recrutés et partagent les meilleures pratiques de leurs industries et marchés d’origine.
Le groupe met neuf ans à entrer avec succès et de manière significative sur le marché brésilien. Il profite de cette opération pour également construire une base stratégique d’accès à la totalité de l’Amérique du Sud. Avec l’acquisition, en 2006, de Franklin Industrial Minerals aux États-Unis, Lhoist se diversifie dans la production de minerais. Le groupe poursuit ensuite son expansion en Asie et en Amérique du Sud.
Avec des sites tout autour de l’Allemagne, qui constitue le plus grand marché de la chaux en Europe à l’époque, le groupe Lhoist dispose d’une position stratégique unique. Cette situation permet au groupe de progressivement s’établir en Allemagne et finalement de devenir le plus grand producteur de chaux calcique et dolomitique du pays. À la même époque, Lhoist s’installe aux Pays-Bas, au Danemark, en Grande-Bretagne, dans le sud de la France, en Espagne et au Portugal. De l’autre côté de l’Atlantique, le groupe construit sa plus vaste usine de chaux aux États-Unis, à Sainte-Geneviève, sur les rives du Mississippi.
En 1992, grâce à son acquisition de VCS, Lhoist devient le premier investisseur étranger dans le secteur industriel du minerai en Tchécoslovaquie. À cette époque, les frontières de l’Europe se redessinent et, grâce à ses investissements en Belgique, dans l’est de la France, en Tchécoslovaquie et en Pologne, le groupe concrétise ses formidables ambitions.
Au cours de la deuxième moitié des années 70, l’entreprise franchit une étape importante et traverse l’Atlantique pour investir dans des carrières en Amérique du Nord. En 1981, elle acquiert une part minoritaire de Chemical Lime, puis achète Gen Stars Lime Division en 1986 et Allied Lime en 1989. Lhoist devient ainsi, en à peine 10 ans, le plus grand producteur de chaux aux États-Unis.
Léon Lhoist disparaît en 1971. Après son décès, la troisième génération reste très active. Raymond Lhoist et sa sœur Elizabeth Berghmans consolident le groupe. Rapidement, la 4e génération, Jean-Pierre Berghmans, Léon-Albert Lhoist et Vincent Berghmans, rejoint la société. À chaque génération ses rêves, sa vision et ses ambitions. Sous la direction de Jean-Pierre Berghmans, le groupe étend considérablement ses horizons.
La reprise économique de l’après-guerre est relativement lente. L’essor industriel ne débute réellement que vers 1960. Il faut alors répondre à la demande avec une capacité de production suffisante. Cette exigence se traduit par une période d’adaptation et de rénovation dans les usines Lhoist. Cependant il ne s’agit pas seulement de répondre aux nouvelles demandes du marché de l’acier, mais également de s’adapter aux besoins des principaux clients qui souhaitent de la chaux plus réactive.
Léon Lhoist est à la fois profondément curieux et humble. Au dela de ses propres réussites, il cherche toujours à en apprendre davantage sur les méthodes de ses pairs. À son retour des États-Unis, il installe une unité d’hydratation de la chaux vive dédiée à l’industrie de la construction dans l’usine de Jemelle.
À la fin de la deuxième guerre mondiale, l’Europe doit se reconstruire. Le Plan Marshall joue alors un rôle majeur dans cet effort. Au cours de cette période, les industriels européens sont frappés par l’importante avance technologique des Américains. Léon Lhoist traverse l’Atlantique avec son fils Raymond et son équipe dirigeante pour en apprendre plus sur les techniques d’exploitation de carrières et de production de chaux utilisées aux États-Unis.
Léon Lhoist est inarrêtable. En 1937, il crée la société Dolomies de Marche-les-Dames en Belgique. Il commence l’exploitation minière de l’un des plus grands et purs gisements de dolomie en Europe. Après plus de 50 années d’acquisitions successives, le groupe prend finalement les commandes du gisement sous la direction de Jean Berghmans, gendre de Léon.
En 1924, il construit une nouvelle usine à chaux à Jemelle dans le sud de la Belgique. Deux ans plus tard, il fonde la carrière de calcaire ainsi que la société des fours à chaux de Dugny dans l’est de la France. Sans le savoir, il vient de concrétiser la première étape de l’expansion internationale de la société, qui va s’agrandir et bientôt devenir le groupe Lhoist.
Son gendre, Léon Lhoist, hérite de sa passion pour le développement industriel et applique sa vision aux activités de la société. À la fin de la première guerre mondiale, la priorité est de remettre sur pied l’économie européenne. Léon Lhoist anticipe alors les besoins de l’industrie de l’acier au Luxembourg et en Lorraine.
Hippolyte Dumont est un infatigable entrepreneur, à la tête de ses usines comme au sein de la communauté. En homme du peuple, il est extrêmement conscient des dures conditions de travail des employés qui extraient les roches simplement munis de marteaux et de pieds-de-biche. Il est le premier sur le continent, bien avant la première guerre mondiale, à introduire l’utilisation d’une pelle mécanique. Il améliore ainsi grandement les conditions de travail et la productivité de ses exploitations.
En 1900, Hippolyte Dumont achète une carrière à Hermalle-sous-Huy en Belgique. Entre 1901 et 1912, il y construit neuf fours à chaux. Il y installe également le siège social de sa société. Au fil des ans, le site devient l’une des plus importantes usines de chaux en Europe.
Malgré son jeune âge, Hippolyte Dumont, possède alors déjà plusieurs maçonneries de briques dans la région de Liège. C’est un jeune homme compétent, organisé, avec un fort esprit de bâtisseur. Polyvalent et audacieux, il fonde le groupe qui aujourd’hui porte le nom de son gendre, Léon Lhoist.
Tout commence en 1889 lorsqu’Hippolyte Dumont prend la direction de la carrière d’Ampsin. Il ne se doute alors pas que cette décision donnera naissance à une dynastie d’industriels qui, de génération en génération, développera et fera prospérer un grand esprit d’initiative, entretenant ainsi son héritage.